Le province chinoise du Hubei (centre) nommera des "chefs de la police" pour tous ses lacs et rivières afin de renforcer le contrôle de la pollution de l'eau. Ces personnes coopéreront avec les chefs de rivière et de lac pour faire face à la pollution, à la destruction des ressources et à la résistance à l'application de la loi, a annoncé lundi le département provincial de la conservation de l'eau.
Les lacs chinois ont rétréci, et la qualité de l'eau s'est détériorée en raison de l'agriculture, de la pêche et du dragage de sable, ainsi que des déchets humains et industriels. La nomination de chefs de rivière a commencé il y a plus d'un an. Le Hubei, connu comme la "province au millier de lacs", a commencé à nommer des chefs de lac en 2012 et des chefs de rivière en 2015 pour protéger les ressources, contrôler et prévenir la pollution et restaurer l'environnement écologique. Fin 2017, plus de 12 000 chefs ont été nommés. Parmi les 148 rivières et lacs pollués au Hubei, 94 ont été traités l'année dernière, et l'écosystème de 137 sources d'eau s'est amélioré.